Les fantômes victoriens José Corti

Les fantômes traditionnellement sont anglais : la période victorienne (1837-1901) constitue l'âge d'or de ce personnage vénérable de la littérature anglaise. Virginia Woolf définit parfaitement le cadre de leur resurrection : " ils n'ont rien de commun avec les violents spectres d'antan (vieux loups de mer barbouillés de sang, dames décapitées [...] ils ont leur origine en nous [...] ils sont présent chaque fois que l'étrange fait vibrer l'ordinaire ". Malaises, névroses, adultères condanés, misère sociale, alcoolisme, maladies mentales, crimes crapuleux, usure, spéculation effrénée constituent bien les revers des choses dans cette époque prude et moralisatrice. D'une façon générale, le fantastique a valeur de symptôme et permet de mettre à mal la morale dominante et les valeurs sociales. Onze récits marquants - pour la quasi totalité, inédits en français - ont été retenus ; ils offrent un contraste saisissant les romans bourgeois ou aristocratiques de l'époque, pleine de fausse sentimentalité. Les fantômes de ces onze écrivains sont comme les figurants décentrés, dédoublés, d'une société inquiète, oppressive, il s'agit rarement d'un simple divertissement littéraire. Ce volume contient : Wilkte Collins, Neuf beures ! ; Charles Dickens. Le Fantômes dans la chambre de la mariée ; Patrick Kennedy, Les Fantômes et la partie de football ; Anonyme, Le Spectre de la visiteuse ; Joseph Sheridan Le Fanu, Le Fantôme et le rebouteux ; Sir Arthur Conan Doyle, Comment c'est arrivé ; Vincent O'Sullivan, Quand j'étais mort ; Bernard Capes, La Maison qui s'est évanouie ; Arthur Quiller-Couch, La Chance du Laird ; George Moore, Un théâtre dans la lande ; E.M. Forster, L'Omnibus céleste.

Mon avis: bon livre, un recueil de petite histoire de fantômes même si 3 mon pas trop plu, trop longue et incompréhensible. Sinon les autre sont vraiment sympas de l'histoire qui fait peur au fantôme qui vous emmène dans un autre monde ou de la personne qui ne sait pas qu'elle est morte c'est super bien.